

Stek transpire la rue, avec son bruit et sa fumée.
Par le biais de la manipulation de poubelle, la danse, le théâtre, les cascades, la musique, l’acrobatie, la jonglerie et le clown, Stek amène avec précision un univers qui pourrait ressembler à une tempête en été: rafraîchissant et sauvage.
L’intention de stek est de se laisser traverser par une rue qui sert à la fois de mère et de maison. Plonger le spectateur dans un univers simple, percussif et sensible, s’adaptant à l’espace et à la situation. Salle ou rue.
Convoquer un univers qui admet dans sa porosité la fraîcheur de l’improvisation : Stek est l’instant présent.
Le lien entre quatre êtres qui donnent une valeur égale à tout ce qui grince. la poésie inépuisable qui émerge de la marginalité, de l’incertitude, de la famille et de la précarité.
Stek parle de quatre personnages marginaux qui respirent un quotidien décalé, où la vie peut valoir un morceau de pain, et les affamés peuvent devenir frères dans la lutte pour la survie. Avec un univers soigneusement brut, Stek est la folie et la solitude. Pas toujours dans cet ordre. Mais avant cela, la joie furieuse de vivre.
Le plaisir de ne pas être seul.
Stek est l’intemporalité et l’indifférence. Mais aussi le poing froid dans ton visage, ici et maintenant.
Stek parle de la vie elle-même. De la nuit et du jour, toujours dans cet ordre. Des liens qui se créent à partir de ce qui a été vécu. D’un besoin de tendresse.
Stek parle des ordures magiques, brillantes, dégoûtantes et putréfiées qui sont partout.
De cette même ordure qui est aussi un trésor. De pantalons trop courts, de manteaux trop longs. D’être trop pauvre, trop sale, trop bizarre, trop…





